Les Cendres de L’Aube - II -
Un sanctuaire où se recueillit une lumière
soyeuse et lactée,
Dont les nuées divaguaient et vinrent s’échouer
dans un œil somnolant.
Une cité vivante de silence sous un voile
étayé d’éclats de miroirs.
Le corps de l’obscurité se déclina en feu,
laissant les lueurs du temps vainqueur,
d’un Soleil naissant,
Conquérir ces lieux en éveil.
La réminiscence du soir brûla,
l’esprit nocturne se laissa consumer.
Pleuvant de la voûte illuminée, du sable astral,
se déposant sur une stèle marbrée.
Ces poussières incandescentes, sont les ruines
d’un royaume infini.
Baignée dans l’éternelle nuit, raisonnée
l’élégie de ce monde détruit.
Mélodie à la Lune,
Sôma-stellaris.
-Opal-Sky